Ladies
libertines, passez votre chemin, ceci est un jeu pour couple, pas la peine
d’inviter tous vos amis. Le concept est simple : 60 scénarios pour découvrir les différentes
facettes des fantasmes amoureux, du plus soft (tantrisme, baisers) au plus hot
(bondage par exemple, on reste dans le sage tout de même).
Les histoires ont été conçues sur le
principe de l’auberge espagnole : chacun les interprète comme il le
souhaite, il n’y a pas de notice technique du genre « après 17 minutes
mettez votre main ici, ensuite enfilez votre fausse barbe », le jeu
s’adapte donc à toutes les envies autour d’une trame de base. Les scénarios
sont regroupés sous 6 catégories :
- Vert - Aventure : excursions,
kamasutra et exotisme sont au rendez-vous…
- Violet – Passion : vos
5 sens mis à l’honneur.
- Bleu - Femme fatale : c’est moi qui commande !
- Rouge – Romantisme : faire l’amour, mais en mieux.
- Noir – Machoman : de la virilité pour les petites soumises
- Jaune - Métamorphose : Pour
jouer à « on dirait que… »
Pour initier le jeu : l’un des
partenaires remet à l’autre (ou s’arrange pour
que l’autre trouve) un petit cube de la couleur de la catégorie de son choix.
C’est ensuite son tour de sélectionner un scénario parmi les 10 compris dans
cette catégorie et de remettre à l’autre un jeton portant le chiffre du jeu
choisi. Rien qu’à ce stade du jeu, troubles et gloussements s’invitent dès le petit déjeuner.
Attention, une partie du piment du jeu
réside ici : les histoires sont décrites dans
deux livrets différents, un livret « Elle » et un livret
« Lui », car chacun joue une partition différente du même scénario.
L’attente, la curiosité et l’effet de surprise apportent une dimension caliente à
l’aventure. Comme dans tous les jeux de rôles, il est donc vraiment déconseillé
de lire le livret de l’autre.
L’intérêt que j’y trouve :
- On découvre les fantasmes de l’autre
: « Il a choisi le scénario où je
l’attache au radiateur ? Franchement, j’aurais pas cru »
- On se surprend soi-même : « On dirait bien que j’adore crier comme une
gorette »
- On peut choisir l’air de rien un
scénario qui permet des choses qu’on
n’aurait pas osé demander de vive voix genre « J’ai toujours rêvé
de me déguiser en Marsupilami » et puis dire que c’était écrit
texto comme ça dans le livret (il peut pas vérifier).
- Certaines histoires nécessitent des
préparatifs qui font monter la tension dans
les heures qui précèdent (quand on shoppe le costume de Marsupilami sur
Internet, par exemple)
- On peut toujours opposer un veto : « Donc je me masturbe pendant que tu
joues à WOW ? ça va pas le faire : c’est trop comme
d’habitude. »
- Et en cas de fiasco : gros fou rire garanti !
Un bémol ? Le jeu n’existe qu’en
version hétéro ou gay, je ne connais pas de version lesbienne, mais à vous de
démentir si je me trompe.
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