Voici le n° 2 de la série d’articles sur les étapes que
j’ai suivies pour écrire « Liù, esclave impériale », mon premier roman
érotique.
Chacun écrit selon sa méthode. Je vous propose de découvrir la
mienne.
Pour lire la partie n°1, c'est ici : Comment trouver l’inspiration ? Premier roman — making-of de Liù
Avant de commencer la rédaction elle-même, je me suis interrogée sur le format que devait prendre l'histoire, son volume, son découpage.
La lecture de « Femme de Viking » de Carl Royer m’a orientée. Exactement ce qui me convenait : 6 chapitres d’environ 8000 mots chacun, soit un roman de 300 pages si on additionne le tout. 6 chapitres avec chacun leur intrigue et un fil rouge général pour lier l’ensemble. Voilà ce que je voulais tenter.
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Je me suis ensuite posé la question du niveau d’érotisme, du degré, du genre de scènes que je voulais écrire. Les scènes de sexe ne sont jamais gratuites. Une bonne façon de tester, c’est de supprimer la scène. L’intrigue devient bancale ? Cette scène est nécessaire ! Sinon, mieux vaut la supprimer.
Grâce à la collection « Osez 20… » où j’ai publié 4 textes, j’avais déjà une bonne idée de mes goûts habituels. Ni extrêmes ni trop elliptiques. Vivent les détails anatomiques sans tabou ! Halte à l'esthétisme aseptisé.
En parcourant les autres auteurs, on en apprend beaucoup sur soi-même. Par exemple, j’aime lire certaines ambiances BDSM, mais je suis incapable d’en écrire, ça me paraît trop codifié. J’avoue, la douleur consentie me laisse de marbre, alors comment la décrire ? Je ne suis pas très portée sur le divin marquis. J’admire par contre celles qui y parviennent, comme Valéry K. Baran ou Octavie Delvaux.
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Ensuite, je fuis les romances épicées avec une fille mièvre qui rigole bêtement devant un mec en forme de fauteuil en cuir plein de fric. Au secours !
J’ai donc choisi Liù, une héroïne normale, avec du courage et des doutes, de l’espoir et des idées. Qui aime le sexe joyeux. Je la voulais ni cruche ni passive, sans aller jusqu’à
en faire une badass qui marave les mecs à grands coups de lattes. Une fille
normale, quoi. Avec un brin d'humour.
Liù est née esclave, certes. Mais elle conduit elle-même la barque de sa vie et de sa sexualité.
Rayon homme, on trouvera (entre autres) :
- Calaf : beau mais trop sage
- Ping : dandy vicieux
- Siam : voleur de grand chemin, charmeur peu fréquentable.
Puis bien sûr le roi Taïzu, paisible bouddhiste, car il n'y a pas que le sexe dans la vie !
Sans oublier la beauté ensorcelante de Fang Yin, princesse d’une cruauté sans égale.
La suite dans un prochain article où je vous parlerai de comment plonger le lecteur dans l'ambiance..
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