En
littérature érotique, certains clichés m’horripilent (* exemple en bas de l’article, car c’est un peu hors sujet, voire ça
casse carrément l’ambiance)
L’idée provient
du blog Une vie, des livres qui nous demandait quel cliché on aimait en secret, je ne pouvais pas résister
à cet appel.
Mon cliché
préféré, vous l’aurez deviné, c’est donc celui de la robe blanche, symbole habituel
de pureté, sans doute trop vu, trop lu, trop romanesque, mais qui dépeint néanmoins
une certaine réalité, robe blanche qui excite les convoitises parfois jusqu’à
la violence (là on sort de l’érotique pour tomber dans le drame, mais si le sujet vous intéresse je vous conseille la lecture du beau roman sacrificiel de
Nathalie Léger La robe blanche).
Restons dans
l’érotisme, la robe blanche c’est le fantasme de la jeune fille champêtre, des
fleurs dans les cheveux, ça sent bon la bohème, la transparence des vêtements,
le soleil sur la peau, l’amour dans le foin, un rien de David Hamilton, un
parfum d’interdit.
C’est aussi le
cliché de la virginité, le cliché de la nuit de noces. Le sang sur les cuisses d’albâtre.
La dentelle qui rougit.
Chut, Blanche-Neige
n’est pas loin.
Puis partant
de là, il n’y a qu’un pas vers d’autres aventures, d’autres univers fantastiques, de quoi bâtir
bien des romans.
(* Exemple de cliché qui pour moi ruine l’érotisme :
En cours de coït, la dame toute pâmée de « sentir » l’éjaculation du monsieur. Rappelons
ici que seul le 1er tiers du vagin est innervé, par conséquent les
dames se fichent bien de ce qui se passe dans le fond. Quelques notions d’anatomie
féminine ne feraient pas de mal dès le collège, il me semble, ça nous éviterait
bien des déconvenues. Littéraires bien sûr. Mais pas que.)
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