vendredi 28 septembre 2018

Le cliché de la robe blanche


En littérature érotique, certains clichés m’horripilent (* exemple en bas de l’article, car c’est un peu hors sujet, voire ça casse carrément l’ambiance)
Mais il en existe pour lesquels j’ai un faible.







L’idée provient du blog Une vie, des livres qui nous demandait quel cliché on aimait en secret, je ne pouvais pas résister à cet appel.

Mon cliché préféré, vous l’aurez deviné, c’est donc celui de la robe blanche, symbole habituel de pureté, sans doute trop vu, trop lu, trop romanesque, mais qui dépeint néanmoins une certaine réalité, robe blanche qui excite les convoitises parfois jusqu’à la violence (là on sort de l’érotique pour tomber dans le drame, mais si le sujet vous intéresse je vous conseille la lecture du beau roman sacrificiel de Nathalie Léger La robe blanche).



Restons dans l’érotisme, la robe blanche c’est le fantasme de la jeune fille champêtre, des fleurs dans les cheveux, ça sent bon la bohème, la transparence des vêtements, le soleil sur la peau, l’amour dans le foin, un rien de David Hamilton, un parfum d’interdit.





C’est aussi le cliché de la virginité, le cliché de la nuit de noces. Le sang sur les cuisses d’albâtre. La dentelle qui rougit.

Chut, Blanche-Neige n’est pas loin.




Puis partant de là, il n’y a qu’un pas vers d’autres aventures, d’autres univers fantastiques, de quoi bâtir bien des romans.








(* Exemple de cliché qui pour moi ruine l’érotisme : En cours de coït, la dame toute pâmée de « sentir » l’éjaculation du monsieur. Rappelons ici que seul le 1er tiers du vagin est innervé, par conséquent les dames se fichent bien de ce qui se passe dans le fond. Quelques notions d’anatomie féminine ne feraient pas de mal dès le collège, il me semble, ça nous éviterait bien des déconvenues. Littéraires bien sûr. Mais pas que.)

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