vendredi 13 décembre 2019

Ça se passe comment un salon du livre érotique ?



Une petite note sur mes impressions, après tout c’était mon premier salon !


Dans les jours précédents, le stress m’a rongé les ongles. Et si je ne savais quoi écrire en guise de dédicace ? Et si mon encre séchait dans ma plume ? Si j’oubliais comment présenter mon roman et que je m'empêtrais dans des explications à rallonge ? 


J’ai donc préparé au mieux, jusqu'au moindre détail, mais ça ne m'a pas empêché de faire des bourdes. Dans le métro, après quelques galères de ticket, j’ai aussi perdu mes boucles d’oreilles (à cause de ma grosse écharpe), celles-là mêmes que j’avais pris trois plombes à choisir, comme pour me rappeler qu’après tout tant pis pour le moindre détail : outre la déconvenue qu’on ressent quand on les perd, ça ne change pas grand-chose à la journée, (ça relève de la pensée magique (note pour plus tard adressée à mon moi futur)).

Ensuite, j’ai déjeuné coréen avec ma pote Lucie, on s’était pas vues depuis une éternité et impossible de me concentrer tant l’ouverture du salon imminente m’obnubilait la tête, ça sert à ça les copines : vous pardonner et vous soutenir même quand vous êtes infernales.

Classique angoisse de l’imposteur en arrivant à la Bellevilloise comme promis 30 minutes avant le départ officiel. Prononcer « Je suis Blanche de Saint-Cyr » sans bégayer, sorte de « Sésame ouvre-toi », j’avais peur de m’entendre répondre « on connait personne de ce nom-là », mais pas du tout, toute l’équipe organisatrice était adorable, encore merci à Valérie-la-nounou-des-auteurs et bien sûr à Flore Cherry, initiatrice de l’événement (et du cherry cocktail !).

J’ai réussi à présenter Liù, presque sans bafouiller, à ceux qui voulaient la connaître, rencontré des lecteurs déjà conquis et d’autres potentiellement intéressés. 

Merci à vous tous pour ces petits brins de jasette ! 


J’ai eu aussi le plaisir de discuter avec la poétesse Agathe Rivals, lauréate du Prix de la nouvelle érotique 2019 (Les Avocats du Diable), ma voisine de droite, ainsi que mon voisin de gauche, l’étonnant Olivier Liron (Einstein, le sexe et moi, publié chez Alma).

J’ai pu aussi mettre des visages sur des noms connus via internet, mes collègues de la collection « Osez 20 histoires », par exemple, dont Julie-Anne de Sée qui a renfloué mon stock de livres érotiques pour l’hiver ! 




J’ai croisé aussi l’équipe Tabou et admiré plusieurs performances, dont un extrait du spectacle de Julia Palombe, c’est là qu’on regrette d’habiter en province, loin de l’effervescence artistique parisienne.

Je suis rentrée chez moi avec mon sac plein à craquer de lectures et de souvenirs, non sans avoir présenté au chauffeur du bus qui me ramenait à la gare, un ticket de la TLC, les transports en commun de Lyon, hum, je comprends mieux la galère avec mon ticket dans le métro ce matin… 

La prochaine fois je tâcherai de me réveiller AVANT de sortir de chez moi, ça sera plus efficace.

Pour un reportage photos plus complet, visitez les albums FB de Un regard Sensuel  et de Un K à part ça donne une bonne idée de l'ambiance !

Au plaisir de vous croiser peut-être au Salon Livre-Paris, en mars 2020 !




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